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俄铝计划重启在几内亚的FRIGUA氧化铝厂

放大字体  缩小字体 发布日期:2017-01-18  来源:商务部网站
核心提示:几内亚政府官网1月4日发布消息,俄罗斯铝业集团(RUSAL)在几内亚FRIA地区的FRIGUA氧化铝厂有望在近期重新启动,恢复生产。FRIA

几内亚政府官网1月4日发布消息,俄罗斯铝业集团(RUSAL)在几内亚FRIA地区的FRIGUA氧化铝厂有望在近期重新启动,恢复生产。

FRIA距离几内亚首都160公里远,1960年开始,法国 Pechiney公司开始在此投资建厂。后俄罗斯铝业在此投资建设成了一家氧化铝厂,这是非洲大陆第一家氧化铝厂。该厂使得FRIA由一个只有200人的小村庄发展壮大成一座10万人口的相对较繁荣城市,铝都。


2011年,爆发了持续的、大规模的罢工浪潮。俄铝被迫关闭了工厂。

自此,FRIA陷入了萧条,变成了一座鬼城。


2016年4月28日,几内亚政府与俄罗斯铝业集团在莫斯科签署了合作协议,俄铝承诺重启FRIGUA氧化铝厂。

2016年9月,由法国、美国、俄罗斯三国专家技术人员组成的联合考察组到FRIGUA现场研究论证工厂重启方案。


技术考察组提出2个解决方案:

1、新建一座氧化铝厂,大约需要投资10亿美元;建设工期5年。

2、修复现有的旧厂,需要投资8.25亿美元,建设工期15个月。


几政府与俄铝反复协商论证后,决定选择第二套方案,即修复旧厂。

修复旧工厂的工程计划2017年第一季度动工,2018年4月完工; 设计年产氧化铝65万吨, 到2026年提高到100万吨。


作为俄罗斯铝业承诺投资重启FRIGUA氧化铝厂的回报,几内亚政府批准将Dian-Dian铝土矿交给俄铝开采。

Dian-Dian铝土矿位于几内亚西北部的博凯大区(REGION DE BOKE),该矿分成3个地块,总面积为856平方公里,已探明储量为5.64亿吨高含铝量铝土矿,含铝量最高达75%,属于典型的高铝富矿。 俄铝计划在Dian-Dian矿年开采1200万吨铝土矿。



驻几内亚使馆经商处

2017年1月4日


Cinq ans après la grève qui avait entra?né sa fermeture, la raffinerie Friguia va reprendre du service. Conakry est parvenu à négocier avec son propriétaire, Rusal, non sans faire d’importantes concessions.

C’est d’abord elle que le visiteur découvre à son arrivée à Fria, située à 160 km de Conakry : Friguia, première raffinerie d’alumine en Afrique, construite en 1960 par l’industriel fran?ais Pechiney, avec les trois immeubles de neuf étages érigés pour loger ses 1 200 travailleurs.

Dans son livre Fria : une histoire de réussite et de rendez-vous manqués, Sékou Souaré décrit ? un petit village de Kimbo d’à peine 200 ?mes à la fin des années 1950 ? devenu la cité d’alumine ou ? Petit Paris ?, ville prospère et moderne de plus de 100 000 habitants… Du moins jusqu’à ce que les chaudières arrêtent d’expulser leur fumée noire, après la grève générale lancée fin 2011 et jugée illégale en avril 2012 par le tribunal du travail de Mafanco, dans la banlieue de Conakry. Fria devient alors une ville fant?me, désertée par les travailleurs.

Mais après cinq ans d’arrêt, l’espoir de voir Friguia repartir rena?t. Le 28 avril 2016, à Moscou, la Guinée et Rusal, le géant russe de l’aluminium qui a racheté l’usine à l’?tat pour 21 millions de dollars en 2006 (plusieurs sources évoquent des passifs évalués à 105 millions de dollars – environ 100 millions d’euros), sont convenus de la relancer.

Les populations s’impatientent

Les résultats de l’audit d’une équipe d’experts mixte (fran?ais, américains et russes) pour faire ? l’autopsie de l’usine ? ont été remis au gouvernement. Reconstruire pour plus de 1 milliard de dollars ou rénover pour 825 millions de dollars ? Les parties guinéenne et russe ont retenu la seconde option. La première serait co?teuse et durerait cinq ans, avance-t on ; les populations s’impatientent.

Même si le ministre des Mines, Abdoulaye Magassouba, soutient que le co?t de la relance de Friguia sera sans doute revu à la hausse, il confirme la chronologie du projet : les travaux de réparation de l’usine démarreront en janvier 2017 et seront achevés en avril 2018. ? Ils concerneront toutes les sections de l’usine. Aucune des quatre sondeuses (utilisées pour le dynamitage) ne marche. Les bulldozers abandonnés depuis cinq ans sans entretien sont grippés. Il y a eu des pillages, des c?bles dérobés, des appareils dépouillés… Tous les produits restés dans les grands bacs ont durci. On essaie de les démolir avec des marteaux piqueurs ?, dépeint une source anonyme. D’après un autre travailleur, ? une équipe de 167 personnes est en train de faire le nettoyage et la maintenance pour redémarrer petit à petit ?.

La bauxite guinéenne résiste

Le site de l’usine, où Jeune Afrique s’est rendu fin novembre 2016, est bien sécurisé et interdit d’accès à tout étranger, comme nous l’a signifié l’un des deux vigiles présents sur les lieux. En guise de réponse à nos demandes de visite et d’interviews, la direction générale de Rusal nous a renvoyés à un communiqué de presse d’avril 2016.

650 000 tonnes par an

En avril 2018, l’entreprise russe redémarrera donc la production d’alumine à Friguia. Elle commencera avec 650 000 tonnes par an, soit le niveau d’avant la crise – le site est bénéficiaire à partir de 1 million de tonnes – et augmentera progressivement la cadence pour atteindre 1,05 million de tonnes à l’horizon 2026.

En échange des investissements qui seront consentis, le géant russe, qui a vu son chiffre d’affaires baisser de près de 18 % au premier semestre 2016, à 3,89 milliards de dollars, a obtenu du gouvernement guinéen de solides contreparties. Avant de s’envoler en juin dernier pour un tête à-tête avec Vladimir Poutine à Moscou, Alpha Condé a fait adopter par l’Assemblée nationale la loi portant ratification de l’annexe 12 de la convention de concession minière pour la production de bauxite et d’alumine de Dian-Dian, signée avec Rusal en 2001. ? Une étape majeure ? vers la relance de Friguia, s’était réjoui le ministre des Mines. En effet, les revenus tirés de l’exploitation de Dian-Dian serviront ? de support à Rusal pour financer la réparation de Friguia ?, renchérit-on dans l’entourage de la direction générale de Rusal.

L’annexe 12 de ladite convention prévoit une exploitation allant jusqu’à 12 millions de tonnes de bauxite à l’horizon 2021. Divisé en trois plateaux, le très riche gisement de Dian-Dian, situé dans la région de Boké (Nord-Ouest), couvre une superficie totale de 856 km2, avec 564 millions de tonnes de réserves de bauxite et 1,349 milliard de tonnes de ressources prévisionnelles. ? Dian-Dian est la plus grande réserve mondiale de bauxite avec une teneur en alumine allant jusqu’à 75 %, soit le double de celle de Fria. C’est un gisement de portée mondiale comme le fer de Simandou ?, explique un spécialiste. Le projet d’exploitation et de transformation prévoyait la construction d’une raffinerie d’alumine d’une capacité de 1,2 million de tonnes par an. Mais sa mise en ?uvre initialement prévue en 2017 est décalée au profit de la relance de Friguia, prioritaire.

Chasser

Si les deux parties sont aujourd’hui parvenues à s’entendre, rien n’était gagné d’avance. Aussit?t investi, le 21 décembre 2010, Alpha Condé s’était attaqué aux contrats miniers passés avant son accession au pouvoir. Il n’aurait jamais digéré la vente de Friguia à Rusal sous son prédécesseur, Lansana Conté. Avant lui, Moussa Dadis Camara, le chef de la junte au pouvoir entre fin décembre 2008 et janvier 2010, nourrissait la même ambition de rendre l’usine à la Guinée. Il s’en était d’ailleurs pris publiquement à Anatoly Patchenko, représentant d’alors de Rusal dans le pays. De quoi pousser le groupe à ralentir le rythme. ? Les Russes, bien informés, ont arrêté d’investir dès qu’ils ont compris qu’on voulait les chasser. Ils ne faisaient que recycler les vieilles pièces parfois reprises dans les poubelles ?, affirme un ancien travailleur de l’usine.

Le pouvoir est aussi accusé d’avoir soutenu les grévistes pendant le mouvement qui a conduit à la fermeture de l’usine, ou du moins d’avoir été laxiste. ? Les différentes parties n’ont pas joué leur r?le, constate un membre de la commission de médiation. Rusal n’a pas bien communiqué, les syndicalistes ont été irréalistes et l’?tat guinéen a manqué de responsabilité. Le ministre des Mines d’alors, Mohamed Lamine Fofana, avait constaté les tensions. Il a laissé pourrir la situation. ? Un travailleur renchérit : ? Il y avait un planning de reprise de l’usine bien établi. Des délégations de Conakry se succédaient nuitamment à Fria pour pousser le syndicat à faire la grève. ?

Reste qu’après plusieurs mois sans salaire les travailleurs de Rusal avaient perdu tous les avantages dont ils jouissaient : soins de santé gratuits, fourniture d’électricité et d’eau potable, etc. Ils se sont donc soulevés contre le pouvoir : en décembre 2013, les femmes réclamaient par exemple des salaires pour leurs maris ch?meurs. Conakry s’est alors vu contraint de négocier avec les Russes. De leur c?té, après des mois sans salaire et convaincus que Friguia était imprenable, les grévistes ont demandé pardon à Rusal, qui a gagné contre eux tous les procès en Guinée et face à l’?tat, le 21 juillet 2014, devant la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris. Ragaillardi, Rusal a privé les meneurs de la grève de leur prime mensuelle, allouée aux travailleurs à l’issue de négociations en 2013 à Paris. Il a alors fait monter les enchères et présenté ses exigences pour la réserve de Dian-Dian.

 
 
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